1. AutoFarmOnTrac Un écran convivial
L'AutoFarm bénéficie de la meilleure interface avec un affichage détaillé en couleur et en 3D. L'exploitation de toutes les options du système demande des compétences plus proches de celles d'un informaticien que d'un agriculteur.
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1. Démontage. Il est nécessaire de démonter le volant d'origine pour l'installer dans le système de guidage motorisé.
2. Grand écran de contrôle. C'est le meilleur du test. Il passe automatiquement de la vue 3D à la vue aérienne en arrivant sur les fourrières.
3. Pénible à la longue. Le levier situé sous le volant sert à engager le guidage. Une manipulation qui peut devenir pénible en fin de journée.
Finition. Un modèle de préproduction a été fourni pour le test. L'écran ATC est de bonne qualité mais son montant en plastique beige a davantage sa place dans un bureau que dans un tracteur. Le système de commande de la direction a l'air un peu fragile mais fonctionne correctement. Le mécanisme d'engagement du braquage assisté est rudimentaire et il est facile de s'y coincer les doigts.
Mise en place et transfert. Le système comprend trois éléments, sept connexions de câblage, une prise de 12 volts pour le courant continu et une autre de 12 volts pour l'alternatif. Le choix de deux grosses ventouses pour fixer l'écran est d'autant plus étrange que ce dernier est assez lourd. Sa mise en place est difficile. Comme il est nécessaire de démonter le volant d'origine pour le fixer sur le système OnTrac, il faut beaucoup de temps et de patience pour transférer le dispositif d'un tracteur à l'autre. Le calibrage du gyroscope est simple et rapide.
En cabine. Le grand écran domine dans la cabine. Le boîtier OnTrac diminue un peu la visibilité sur les outils avant et réduit les possibilités d'ajustement de la colonne de direction télescopique en hauteur.
Démarrer le guidage. Pas de difficulté, notamment grâce à des informations très claires sur l'écran et aux gros boutons de contrôle idéalement placés. Le réglage de nouveaux paramètres s'effectue simplement.
Trouver la ligne suivante. Les cartes de haut de gamme, en couleur et animées, basculent automatiquement de la vue aérienne en fourrière à la vue en trois dimensions pour le travail. Il faut être très près de la ligne suivante avant d'engager le guidage automatique.
L'angle maximal toléré par le système pour verrouiller le guidage est faible et ne peut pas être modifié. L'engagement du dispositif de contrôle du volant s'effectue à partir d'un levier mécanique et son utilisation s'avère rapidement pénible. C'est le système d'engagement le moins agréable du test.
Pendant le guidage. La présentation sur l'écran est la meilleure de l'essai. Impossible de manquer les lignes de passage et les fourrières. Les explications proposées sur le moniteur simplifient les réglages. L'AutoFarm dispose de nombreuses possibilités pour améliorer ses performances mais les noms de certaines fonctions comme le «paramètre de gain proportionnel» sont du chinois pour le chauffeur qui évite donc de s'y aventurer.
Il est possible d'inverser le sens de la marche sans perdre le bénéfice du guidage. En revanche, on ne peut pas changer la largeur de travail sans refaire une ligne A-B de référence. Il est facile d'enregistrer des points de référence pour un passage ultérieur.
Précision. Sur dix passages, neuf sont restés dans la limite tolérée des 50 cm de part et d'autre de la cible. La précision est bonne à 5 km/h, plus variable à 12 km/h. C'est le système de braquage qui demande le plus de réglages manuels.
Les autres points. Le mode Autopass est disponible pour les parcelles irrégulières, de même que le travail en courbe, en cercle et sur les bouts de champ. Une clé USB permet de transférer les informations sur le PC de l'exploitation.
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